RENCONTRE SQUASH A BAVILLIERS (90) !

Bon, juste un petit rappel pour ceux qui ignore tout de mes appétences sportives, le squash c’est MON sport favori, et de loin. Hélas ça ne fait pas de moi un champion !

Ce bref incipit pour faire comprendre que le verbatim (pas les produits de stockage informatique, hein ?!) qui va suivre sera totalement impartial, sans parti pris d’aucune sorte ; mon seul objectif : vous faire toucher du doigt la technicité de ce sport trop souvent cantonner au traditionnel « c’est un sport où on en ch…ie » (comme tous les sports finalement) à travers l’expérience vécue par ma douzaine de collègues réunie mardi dernier au club de squash de Bavilliers (90).

SANG ET EAU

Le squash, sport de bourrins par excellence (à première vue), la fragile Valérie SAUTOT, seule représentante féminine, semblait a priori complètement hors sujet au milieu de ses collègues testostéronés.

Que nenni ! Et c’est là que nous touchons au sublime : sa façon de jouer tout en touché, amortis, à droite, à gauche, engendra chez certains un vrai calvaire (mélange de frustration et d’incompréhension) et seul l’emploi de la force leur permit de se défaire de ce véritable poison.

Bon, vous l’avez compris, malgré son intelligence de jeu, Valérie a fini par succomber (avec les honneurs) à l’acharnement peu fair-play de ses adversaires.

Une première conclusion : le squash est technique mais SURTOUT physique.

Alors, me direz-vous, ce malheureux exemple démontre bien le caractère sauvage, tout en déchainement, de cette discipline : seuls les stakhanovistes de l’effort brillent au firmament, les autres gisant dans leur flaque de sueur et de découragement.

C’est effectivement ce que l’on peut en déduire au vu des matches de qualifications qui se sont succédés sur les 3 cours gracieusement mis à notre disposition par le gérant des lieux Patrick GIRARDI (que nous remercions chaleureusement).

FORCE ET HONNEUR

Tant que les forces en présence sont inégales c’est massacre à la tronçonneuse mais une fois passé ce cap, au moment des phases finales, la vérité d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui.

Je m’explique (même si les plus futés d’entre vous on vite comprit à quoi je voulais en venir !).

« Sans le maitrise la puissance n’est rien » et on peut dire que lors des deux derniers matches de classements, nos squasheurs d’un jour en firent (pour beaucoup) l’amère expérience.

En fait, ce n’est pas compliqué, il y a eu ceux qui avaient compris LA chose primordiale et les autres : pour l’emporter il suffit de mettre la balle à l’opposé de l’adversaire…

A ce petit jeu certains eurent un peu de mal à synchroniser leurs faits et gestes, je pense notamment (sans les stigmatiser, ça ne se fait pas !) à Stéphane LANSPURG, Florent PACHECO et Mathieu RAVIER (celui-là même qui nous fît remonter le temps au ski de fond et on ne fut pas loin de revivre la même expérience ce mardi !).

Ensuite Jérémy DELHAYE, Nicolas MERBITZ et Eddy GUIGNIER eurent plus de facilités même si un ENORME travail restait à faire notamment dans le placement, la frappe, la longueur de balle, la tactique…

Quant à Fred DUHEN et le surnommé Figo, il était évident qu’ils connaissaient bien les fondamentaux précités encore fallait-il pourvoir les appliquer avec régularité (!).

Et nous arrivons au tiercé avec une lutte épique entre « boum-boum » Fred MASCARO et le rusé Stéphane SALAMONE. Après avoir plus que mouillé le maillot ce dernier l’emporta 2 à 1 et tous deux sortirent du cours hors d’haleine mais heureux d’avoir pu en découdre de la sorte pour le gain la…  2° place.

Une deuxième conclusion : le squash est physique mais AUSSI technique.

Et la dernière conclusion qui se passe de toute démonstration : au squash c’est TOUJOURS le meilleur qui gagne…

Pascal JACQUIN

Comme toujours en BFC, après le sport le réconfort !