NOS LICENCIÉS SUR DE GROSSES ÉPREUVES DE TRIATHLON

Ludo était sur le triathlon 70.3 ironman Les sables Vendée aux sables d’Olonne! Un beau défi pour lui avant d’enchaîner en septembre sur Nice,

puis Hourtin, puis Marrakech.

Jacques et Lionel étaient quant à eux dans les Pyrénées sur le triathlon ironman 70.3 de Andorre

Après une belle préparation en Suisse eux aussi vont enchaîner ensuite sur des courses !

Bravo à eux, ils porteront haut nos couleurs pour représenter la lutte contre la spondylarthrite ankylosante, la Ligue Sud Ouest FSPN  et nos partenaires…

Départ 5h du matin pour aller au parc à vélo, gonflage des boyaux, j’installe mes batteries, ma nutrition et mon compteur. Je vérifie 15 fois des trucs que j’ai déjà vérifié 15 fois . Tout est ok je pars vers le swim start 20 min de marche en tong. Je mets ma combi, pendant ce temps un triathlète atteint de la spondylartrite reconnait nos couleurs et nous remercie pour ce que l’on fait ( je n’ai pas pris ton prénom mais bravo pour ton courage ! ). Je dépose mon sac streetwear et c’est parti pour le départ des pros, pendant ce temps je me mets à l’eau pour m’adapter à la température de l’eau 19 •c avec de belles vagues. 7h01 départ de la natation je me suis fait à la température mais pas aux vagues, ça bouge ça tangue, c’est pas beau et je bois deux fois la tasse en 600m. On arrive dans le chenal du Vendée globe pour encore 1300m. Fin de la natation 45min pour 2125m ( ouais j’ai fait des zigzags mais je fais ce que je veux ). Enfin le plus dur pour moi est passé. Course sur le ponton pendant 300m puis arrivé au parc à vélo. J’enlève ma combi, me chausse, me casque et j’enfile en plus une veste vu le gros nuage noir qui arrive. Début du vélo c’est roulant j’ai une moyenne de 30kmh malgré les rafales de vent à 50kmh. Au bout de 30km batterie de mon capteur de puissance faible, capteur de cadence faible et là tout s’éteint, tant pis je le ferais à la sensation. Quand soudain le drame à 40km. Mes vitesses se mettent sur le gros plateau petit pignon. J’avance à peine. Je fini la cote et je descends du vélo, j’ai de la batterie dans mon dérailleur et sur mon pédalier, mais ma box qui envoie les commandes ne s’allume plus. PLUS DE PILE ( pourtant j’ai changé la pile avant de partir ). Là ça va être dur mais hors de question d’abandonner j’ai une médaille à aller chercher, tant pis pour le chrono. Je vais souffrir mais je continue tout sur la plaque ( gros plateau ) et 4ème vitesse. Je mouline en descente et galère en montée. Au 70ème une belle rafale avec une averse finie de nous tremper. Au 75ème petit bisou à la famille Au 85ème petits bisous à ma chérie et aux enfants. Je repars, je fini les 90kms de vélo en 3h30 avec des cuisses de feu et rassuré, il ne peut plus rien m’arriver c’est juste  moi et mon mental pour finir le semi marathon. Départ pour la course à pied. Je me mets sur un rythme de 10-10,5kmh pour le faire tranquille et prendre du plaisir. Au bout de 2km on court sur la partie plate pendant 300m, on remonte sur les remblais et c’est parti pour 3 tours. 3 tours complétement dingues avec du public partout qui encourage énormément. Je n’avais jamais vu autant de monde sur une course c’est complétement fou. Je m’arrête à chaque ravito en marchant et je repars sur mon rythme tranquillement. Au 12ème km je retrouve une allure de 11km/h en m’arrêtant toujours au ravito. Au 16ème km pop corn, j’explose je continue sur du 9-10kmh mais en m’arrêtant un peu plus longtemps au ravito . J’arrive sur le tapis de la finish line au bout de mes 21,1kms, de l’émotion, du public, une petite larme. On me donne ma magnifique médaille, un masque ironman, c’était dur mais c’était bon. Vivement l’ironman 70.3 de Nice le 13 septembre