LE HAUTS DOUBS : TERRE DE CONVIVIALITÉ !

Au tout début, de ski et de raquettes il était question.

Déjà les flocons dansaient dans nos imaginations.

Les portes du haut-Doubs nous invitaient, une fois de plus,

A pénétrer l’univers immaculé aux reliefs inattendus.

Las, l’Homme, ce grand prédateur à la vilenie accomplie,

En apprenti sorcier, les conditions climatiques il pervertit.

Point de neige au rendez-vous, belliqueuse et vengeresse nature,

Triste amas gadouilleux, pauvre manteau blanc dans les pâtures.        

Mais si l’Humain est vil, il peut, aussi, être généreux,

Pas d’abandon face à ce coup du sort calamiteux.

Ultime décision, Romain au bureau, Etienne et Nanar au fourneau,

Exit le sport de neige, vive la randonnée dans les hauts.

Ainsi une trentaine de licenciés, yeux pétillants et verbe exubérant,

Se retrouvèrent en terres pontissaliennes, avec l’esprit conquérant.

Ils savaient que le parcours serait merveilleux et… redoutable.

Point de déception, la balade des gens heureux fut formidable.

Équipés de pied en cap, la cohorte s’agita, joyeuse colonne bigarrée.

Rivière exubérante et voie ferrée centenaire ; décor planté.

Sous l’œil des chamois, figures tutélaires de la faune endémique,

La fierté policière escalada les obstacles, historiques et féeriques.

Multiples marches de pierres centenaires, branches brisées,

Marche haletante, sueur dérangeante, chaussures imbibées.

Tableaux enchanteurs, vapeurs aqueuses, flocons virevoltants,

Pins majestueux, paysages inhospitaliers et envoûtants.

Cheminement chaotique et libérateur, moments de répit salvateur,

Randonnée roborative, louanges chantées, un vrai bonheur.

Apéritif et déjeuner franc-comtois fortifiants, Nanar aux petits soins,

Etienne au firmament ; encore une réussite des gars du coin !

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